La définition de la malbouffe
Phénomène social de plus en plus récurrent, la malbouffe représente un réel danger pour la santé de la population mondiale. Cette mauvaise habitude alimentaire prend de l’ampleur dans le quotidien, sans distinction d’âge ni de sexe. En effet, food store, fast food et produits industriels envahissent le marché. Bien qu’ils soient savoureux, ces aliments ne sont pas sains pour l’organisme. Voici les informations pertinentes concernant la malbouffe et ses éventuelles conséquences.
La définition de la malbouffe
Le terme « malbouffe » désigne, en général, les aliments industriels contenant une quantité exagérée de graisses, de sucres et de sel avec un apport nutritif faible. L’alimentation basée sur la malbouffe procure peu de fibres, de vitamines et de minéraux. Les produits chimiques ajoutés à leur composition sont néfastes pour la santé. En outre, les aliments préparés à partir des ingrédients additifs font partie de ceux qualifiés de malbouffe.
Les expressions de la malbouffe en anglais : junk food ou eating junk
Les termes anglais « junk food » et « eating junk » sont à l’origine du mot malbouffe. Le mot « junk » signifie « déchet » ou « ordure » et le mot « food » veut dire « aliment » ou « nourriture ». La traduction littérale de cette expression souligne donc que manger du « junk food » ou « eating junk » consiste à se nourrir de déchets ou d’ordures. Cette définition démontre que la malbouffe est mauvaise non seulement sur le plan diététique, mais également sur le plan de la santé.
Les synonymes de la malbouffe
À part le terme « junk food », la malbouffe est évoquée par de nombreuses désignations. Les synonymes classiques sont notamment « la mauvaise alimentation », « les aliments ultra transformés » ou « une mauvaise hygiène alimentaire ». Ces expressions reflètent l’image négative attribuée aux catégories d’aliments appartenant à la malbouffe.
Les caricatures concernant la malbouffe
Faisant l’objet de nombreux débats, la malbouffe est considérée comme un fléau mortel pour la société. D’après Richard Girardot, président de l’Association nationale des industries alimentaires, « les attaques de la malbouffe sont une caricature ». Selon les études effectuées, « la consommation régulière d’aliments transformés ou ultra transformés entraine des risques de surpoids et de maladies graves ». Un affrontement entre les producteurs industriels et les responsables de l’éducation alimentaire alimente la polémique dans plusieurs pays.
La malbouffe ou le non-respect d’un mode de vie sain
Considérée comme dangereuse pour la santé, la malbouffe suscite de nombreux débats dans plusieurs pays, en particulier la France. Ce mode de vie qualifié d’inadéquat est aussi un sujet d’étude se rapportant à la consommation quotidienne des personnes.
La malbouffe en France
Les tendances de la malbouffe sont particulièrement présentes dans certaines villes de la France. Environ 5 enseignes de fast-food sont présentes à Bordeaux. De même, près de 500 restaurants livrant des aliments transformés, au moins deux fois par jour, sont localisés à Paris et à Lyon. Pour limiter les dégâts, le gouvernement français a élaboré des mesures sous forme de conseils avisés tels que : « Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour » ou « Pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas. » Ces conseils sont intégrés aux spots publicitaires des programmes télévisés.
Les statistiques de la malbouffe en France
D’après une étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire, un Français sur deux serait en surpoids. En effet, si 41 % des hommes connaissent un excès de poids, 15,8 % de plus seraient obèses. Concernant les femmes, 25,3 % seraient en surpoids et 15,6 % atteintes d’obésité. Ces chiffres évoquent le déséquilibre entre les sexes. Fléau sanitaire frappant la France, la malbouffe est généralement à l’origine de problèmes de santé plus ou moins graves.
Pourquoi la malbouffe est-elle mauvaise ?
La malbouffe est néfaste pour la santé puisqu’elle attaque directement le cerveau. Lors de la consommation des aliments transformés, le système de récompense s’active. Le cerveau libère ensuite de la dopamine en grande quantité. Ce processus engendre un cercle vicieux incitant le cerveau à recréer de nouveaux récepteurs à dopamine. Par conséquent, l’individu ressent le besoin régulier de manger des aliments issus du fast food. De la même manière, le sucre consommé enflamme l’hippocampe ou la source de la sensation de satiété. Par la suite, les signaux de faim apparaissent plus fréquemment et entrainent automatiquement l’excès de poids.
Les conséquences de la malbouffe
À cause des effets des mauvais aliments sur le cerveau, la malbouffe est une menace pour le bien-être de l’individu. Chez les adultes, elle engendre le surpoids et les différentes maladies mortelles ou les cancers. Chez les enfants, elle nuit à l’intelligence tout en diminuant la capacité d’apprentissage et de mémorisation. À cet effet, la malbouffe bloque également l’épanouissement intellectuel de la personne.
Les dangers de la malbouffe
Devenue un véritable problème mondial, la junk food a des conséquences considérables sur la vie des consommateurs. La consommation des aliments de mauvaise qualité ou à faible apport nutritif a des impacts à la fois sanitaires et économiques pour un pays.
Quelles sont les maladies liées à l'alimentation ?
Le taux de mortalité lié à la malbouffe est un fait réel qui va en augmentant. L’effet direct de ce fléau est la prise de poids entrainant l’obésité. Les maladies engendrées par cette mauvaise habitude alimentaire sont principalement le diabète, l’hypertension artérielle, l’ostéoporose, les maladies cardio-vasculaires et les cancers (pancréas, utérus, intestins, prostate, etc.).
Quels sont les risques liés à une mauvaise alimentation ?
En plus de créer un état de dépendance malsaine, l’eating junk peut considérablement provoquer une mort prématurée. Au fur et à mesure que les aliments ne respectant pas les normes de la diététique sont consommés, l’état de santé de l’individu se dégrade. Les produits chimiques et les ingrédients additifs envahissent son organisme. L’apparition des maladies mortelles est inévitable.
Combien de morts à cause de la malbouffe ?
Selon une étude publiée dans la revue The Lancet, « la malbouffe serait responsable de plus de décès que le tabac (7 millions de morts) ou l’hypertension (9,4 millions de morts), soit 11 millions de morts ou un décès sur cinq dans le monde entier ». Parmi 195 pays concernés, l’Israël détient le plus faible taux de mortalité causé par le régime alimentaire, soit 89 sur 100 000 habitants. Après cela, la France se trouve en deuxième rang. Quant au taux de mortalité le plus élevé, le premier du classement est l’Ouzbékistan, avec 892 morts pour 100 000 habitants.
Bouffe ou malbouffe : comment se nourrir pour mieux vivre ?
Bien qu’elle soit dangereuse, la malbouffe est un phénomène remédiable. La solution n’est autre que d’adopter un régime alimentaire sain et équilibré. Même si cela paraît théoriquement facile, la pratique est souvent compliquée en raison des tentations générées par l’industrie alimentaire.
Comment arrêter la malbouffe ?
Pour arrêter la malbouffe, le premier pas à faire est de se calmer. En effet, le stress est le principal facteur incitant les gens à consommer plus que de raison. Par la suite, l’idéal serait d’établir un menu afin d’instaurer la discipline dans les habitudes alimentaires. Il reste ensuite à écouter le corps et à ne pas se laisser aller en cas de signal de faim. Le plus important est de toujours vérifier les étiquettes avant un achat. Ce réflexe est essentiel pour éviter la consommation d’aliments à faible apport nutritif.
Comment combattre ou éliminer la malbouffe ?
Pour lutter contre la malbouffe, rien n’est plus efficace que la sensibilisation. Informer les consommateurs du danger des aliments industriels ou transformés est la principale solution. Il est en effet important de souligner la nécessité d’adopter une bonne hygiène de vie alimentaire pour contrer les effets néfastes de la mauvaise alimentation. L’initiative du gouvernement français avec la diffusion des conseils d’éducation alimentaire est déjà un bon exemple.
Psycho Nutritionniste Qilibri - Laura Fernandes